en partenariat avec la SOFIME
9H00- 11H00 : Mise en oeuvre de la gradation des soins ambulatoires
Intervenants :
- Dr Claire LAUÉRIÈRE, Médecin de Santé Publique, DIM, CHU de Lille
- Dr Hanta RAMAROSON, Médecin de santé publique, CHU de Bordeaux
Un arrêté et une instruction viennent de redéfinir les conditions des prises en charge ambulatoires. Ces textes constituent une évolution très attendue qui sécurise la facturation de GHS pour les hospitalisations de jour notamment en médecine. Ils permettent d’envisager un virage ambulatoire des hospitalisations médicales. La compréhension et l’application de ces nouvelles règles par les praticiens sont primordiales afin de disposer des informations pertinentes justifiant ces HDJ dans le dossier du patient.
Un rapide rappel des nouvelles dispositions sera suivi de retoursd’expériences sur les différentes actions à mener dans nos établissements pour mettre en oeuvre ces nouvelles modalités de la gradation des soins ambulatoires.
11H00- 13H00 : Confidentialité en période de tension sanitaire - rôle du DIM et du DPO
Intervenants :
- Dr Gabriel NISAND, Président du comité scientifique, Médecin DIM, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg
- Dr Didier THEIS, Président de la SoFIME, Médecin responsable du DIM de territoire, CHU de Lille
La crise sanitaire se poursuit sur un territoire élargi après une première vague concentrée sur quelques départements. L’adaptation des établissements de santé s’est faite dans la grande urgence pour faire face. Toute l’organisation s’est tendue dans l’unique objectif de permettre la prise en charge des patients qui se présentaient. Les capacités en lits dédiés, en lits de réanimation ont été adaptées jour après jour. Pour estimer les besoins à venir, suivre les décès, répondre aux demandes des pouvoirs publics, adapter les ressources humaines en fonction des besoins croissants de lits et des professionnels de plus en plus nombreux à être atteints, il y a eu beaucoup d’initiatives et de décisions prises dans l’urgence.
L’objet de cette session est de revenir sur la multitude d’actions réalisées dans l’urgence de cette courte période (listing nominatifs,destinataires, gestion des habilitations, création et suivi de registres, diffusion d’informations médicales nominatives, …), de voir comment la crise sanitaire et l’urgence font « tomber des digues » de protection des données nominatives qui risquent d’être difficiles à rétablir au décours de la situation d’urgence. Des propositions pourront être faites pour améliorer cet accompagnement de la confidentialité dans ces conditions extrêmes et pour expliciter les rôles respectifs des médecins des DIM et des DPO.